by Laurent Cetinsoy published the 21/11/2024
Le distanciel a été mal vécu car subi pendant le confinement. Néanmoins, bien pensé il peut bien fonctionner pour beaucoup de matières (pas pour des TP de biologie sur paillasse)
Un des pièges est de penser que pour faire un cours à distance, il suffit de partager son écran et passer des slides (d'ailleurs ça ne marche pas trop non plus en présentiel).
Varier le rythme entre explications et TP/TD est une manière très simple d'impliquer ses étudiants. Néanmoins même si les étudiants travaillent on peut avoir l'impression d'être seul face au mur des micro et caméras coupées.
Mais il existe des techniques pour rendre le cours plus vivant. On pourrait appeler cela des îlots numériques (break-out rooms)
Les îlots numériques (break-out rooms) consistent à créer des sous groupes de 2 à 4 étudiants distingués de la visio-conférence principale.
L'enseignant n'est pas inclu dans ses sous groupes par défaut mais peut les rejoindre en cas de besoin.
Faire cela a tendance à favoriser les échanges : les étudiant n'ont plus le poids de parler devant tout une promotion ou sous le regard d'un enseignant.
Il est ainsi possible d'alterner des phases où tout le monde est ensemble pour faire des explications ou des retours sur le travail et alterner avec des phases de travail en sous groupe.
D’expérience les îlots où les étudiants se connaissent et s'apprécient marchent mieux que les îlots faits aléatoirement.
Néanmoins pour de grandes classes il peut être difficile d'affecter les étudiants par affinité.
Je ne connais pour l'instant pas d'outil permettant aux étudiants de choisir leur propre groupes ou de permettre d'importer les îlots à l'avance via un fichier
Tous les logiciels de visio-conférence ne proposent pas forcément cette fonctionnalité. En voici plusieurs qui le proposent :
Teams (Microsoft)
Zoom
Black board
BigBlueButton (open source)